ADESS—Association pour le développement de l’éducation et la sauvegarde de la Santé

Céline—Novembre 2004

« Pour moi ce voyage a été une révélation. C’est la première fois que je faisais un trek et la première fois en bivouac. Les  monts Bagzane sont un endroit retiré dans lequel seuls les randonneurs peuvent accéder. Quatre heures d’ascension qui valent le coup… ensuite c’est le dépaysement garanti. Là-haut, nous avons rencontré Salouhou et Ghissa. Leur action nous a touchés. Ils ne sont rien venus nous demander. Nous avons été au devant d’eux avec un tas de questions. Leur honnêteté, leur loyauté envers leur peuple, leur éducation, le sérieux de leur organisation, leur diction si parfaite de notre langue nous a convaincus. Ce sont des gens extraordinaires et fascinants. C’est pour cela que nous avons voulu les aider. On n’avait jamais su comment nous rendre utile avant. Avec eux, nous sommes confiants. Notre aide est concrète et son effet décuplé au centième !»

 

Nora—Décembre 2004

J’ai connu l’association des Monts Bagzane par l’intermédiaire de ma sœur Céline, (partie en novembre). Je me souviens d’une phrase qu’elle a prononcé à son retour : « Là-bas il y a des besoins, ici des ressources. Il faut que l’on fasse quelque chose ! »

Tout juste le temps de faire les vaccins et je partais (en trek aussi) deux semaines plus tard. Informée de leurs besoins en médicaments et fournitures scolaires, j’ai organisé avant de partir, une petite collecte auprès de mon entourage. J’ai été particulièrement surprise de la générosité des gens lorsqu’on les sollicite sur ce genre de cause.

Résultat : 250 euros de dons et 50 kilos de bagages que les chameaux ont bien voulu transporter jusqu'à « Bagzan-namasse », le village où j’ai rencontré Ghissa, l’infirmier. Il n’était pas informé de mon arrivée. Notre rencontre fut magique, tout comme celle avec Salouhou, l’instituteur, invité le soir même à partager notre table au bivouac.

Au cours de cette soirée, à jamais gravée dans ma mémoire, Salouhou et Ghissa nous ont parlés de leur culture touareg, de leur vie dans les Monts Bagzane, les problèmes qu’ils rencontrent, leurs besoins, leurs actions, … Mes camarades de trek et moi sommes restés particulièrement silencieux, face à tant de conviction, de perspicacité, et d’humilité.

Tous les deux s’expriment dans un français impeccable.

Il y a des rencontres qu’on oublie jamais. J’ai toujours une pensée pour Ghissa et Salouhou. qui ont largement contribué à la magie de mon voyage aux Monts Bagzane.

« TANIMER » ! (Merci en tamachek)

 

Témoignages

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